TERREURS
Théâtre visuel, marionnettes et corps
Durée : 30 min.
Jauge : 50 à 70 pers.
Public : adolescent.e.s et adultes
Dispositif léger, adaptable à des lieux non dédiés au théâtre
ÉQUIPE
Mise en scène et jeu : Julie Postel et Marta Pereira
Texte : Jil Kays
Construction : Marta Pereira
Création lumière : Perrine Cado
Création son : Marion Cros
Régie : Ophélie Billebeau
Regard extérieur : Chloée Sanchez
Production : collectif Les Surpeuplées
Coproduction : Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes (Charleville-Mézières), TJP CDN Strasbourg - Grand Est
Soutien financier : Région Hauts-de-France, DRAC Hauts-de-France (Ministère de la Culture)
Soutien et accueil en résidence : Théâtre Massenet (Lille), Théâtre Halle Roublot / Cie du Pilier des Anges (Fontenay-sous-Bois), Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Centre des arts de la marionnette, missionné par le Ministère de la Culture et de la Communication au titre du compagnonnage marionnette (Amiens), Bibliothèque municipale de Lille
Nos rêves sont conditionnés par le contexte social dans lequel nous évoluons. Les parasomnies et autres troubles du sommeil révèlent nos hantises collectives.
Première création des Surpeuplées, Terreurs plonge les spectateur.ice.s dans le quotidien inquiet d’une femme qui tente de convenir, de tenir, de réussir. En équilibre instable, elle s’efforce chaque matin d’oublier les figures monstrueuses qui habitent ses nuits et la font se réveiller dans un hurlement de peur.
Empruntant au réalisme magique, ce conte pour adolescent.e.s et adultes aborde les terreurs nocturnes comme autant de brèches dans l’ordre social. Elles révèlent des oppressions silencieuses et la force des injonctions à la norme. En associant texte, jeu corporel et manipulation d’objets (deux cents petits cochons, une table qui saigne, une radio qui discourt...), les Surpeuplées rendent tangibles des violences systémiques qui sculptent nos corps et nos comportements. Elles proposent alors, le temps d'un voyage hypnotique, d'ouvrir les yeux dans la nuit pour reprendre la main sur ce(ux) qui nous hante(nt).
Il se pourrait que je l'aie tué.
